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Prestations

Vous prendrez bien encore une COVIDéo ?

La pandémie de COVID-19 a eu deux effets contrastés sur ma production de vidéos: dans un premier temps, au printemps 2020, tous les projets en cours et prévus ont été annulés. Puis, avec la reprise en été 2020, nombre d’entités avec qui je collabore ont pris conscience qu’il faut développer une offre en ligne plus conséquente – notamment avec de la vidéo.

C’est ainsi que j’ai pu réaliser en une année quelques dizaines de courtes vidéos, toutes produites de manière légère, rapide et économe. Il s’agissait pour mes clients de garder une présence vivante auprès de leurs publics ou de remplacer / compléter avec des images en mouvement les évènements annulés / restreints.

J’aimerais remercier ici les personnes qui m’ont fait confiance: je suis heureux d’avoir pu contribuer à la création de ces vidéos, tout en espérant dans le futur pouvoir les accompagner à mieux intégrer ces vidéos dans leur présence en ligne (site web, réseaux sociaux…).
Parce que sans stratégie de diffusion et de publication, les vidéos ne sont simplement pas vues…

Comme peut le raconter l’image illustrative de ce billet – cet arbre qui peine à émerger de la brume, ou qui s’y cache: on aimerait bien que les visiteurs puissent bien voir ce que l’on a planté… pour peut-être même goûter aux fruits qui ont poussé ?

Le monde d’après: vidéo toute ?

Maintenant que tout le monde s’est mis à la vidéoconférence, la vidéo semble encore plus omniprésente qu’avant. Cependant, est-ce la solution de produire (encore plus) de vidéos sans vraiment mettre à jour tout le restant de son offre digitale ?
Plus de 500 heures de vidéo sont publiées chaque minute sur YouTube; est-ce qu’il ne serait à un moment pas plus sage de mettre (au moins) autant d’efforts dans la création de contenus que dans la contextualisation et la mécanique de partage de ces vidéos ?

Je laisse la question ouverte: comment rendre ses vidéos virales ? Deux pistes en fin de billet...
Ou pour le dire de manière moins facile: comment faire fructifier la vidéo réalisée dans son propre espace d’expertise (sa présence digitale), de manière à offrir un contexte plus accueillant et généreux au visiteur ? Pour rallonger la visite, pour donner envie de revenir, pour susciter l’engagement…

Comme pour beaucoup – tous ? – de secteurs d’activités, la pandémie actuelle nous « invite » à reconsidérer notre chaîne de (sur)production, sous l’angle d’une chaîne de valeur plus pérenne, plus transversale, plus circulaire, plus inclusive, plus écologique… qui est à construire à partir de ce qui est déjà là.
Je ne pense pas qu’il y ait besoin de beaucoup de nouveaux outils, d’une multiplication de nouveaux contenus ou d’une technologie encore plus puissante; il me semble que c’est principalement au niveau de la collaboration entre métiers et sur une meilleure valorisation de l’existant que ça se joue.
Je développerais ce point dans un prochain billet, dédié à la diffusion de films et de vidéos.

Avant de voir quelques projets plus en détail, voici ce que j’ai appris durant cette période particulière:

  • Technique de réalisation. Comme les tournages ont dû se faire en très peu de temps et qu’il n’y avait pas le budget pour monter une petite équipe, j’ai toujours utilisé un dispositif multi-caméra que je gère seul: une caméra principale (GH5 de Panasonic), une caméra de poing légère (DJI Pocket 2), parfois une caméra d’appoint (GX9 de Panasonic) et/ou un iPhone (8+). Le son est enregistré via des micros sans fil, directement sur les caméras. La plupart du temps, en condition de lumière « normale », les caméras si différentes matchent bien ensemble – si l’on utilise les petites caméras comme la Pocket 2 là où elles excellent: en mouvement. Il faut aller chercher les bonnes conditions de lumière, en bougeant – c’est en plus quelque chose que j’aime bien faire.
    Au final, il y a donc un mélange entre des prises de vues fixes (large & plus serré) et des prises de vues mobiles, selon ce qu’il se passe. Le montage reste volontairement simple, avec relativement peu d’effets; je profite juste de mon passé d’étalonneur (j’ai 10 ans d’expérience dans la postproduction cinéma) pour améliorer l’esthétique visuelle.
  • La diffusion. Une fois que les vidéos sont « posées » sur une plateforme de diffusion puis intégrées sur son site, il s’agit d’amener le public sur les vidéos produites – et c’est là que l’on voit en regardant les statistiques de visionnement que le compteur reste trop souvent désespérément bas… Que faire pour que l’investissement en temps et argent puisse amener des retours plus substantiels ?
    C’est une question de plus en plus importante, qui est le cœur de mon offre principale: valoriser son expertise et ses contenus, via une expérience numérique innovante

En substance, j’aimerais faire passer le vœu suivant, pour les prochaines vidéos à réaliser: pouvoir créer des vidéos qui soient « connectées » intelligemment avec l’offre numérique de l’entité – à la source, à la racine, dans le terreau… et pas juste produire hors sol, comme ça se fait encore trop souvent.
Il y a encore tant à construire !

IPAC Design Genève

IPAC Design est une école privée dans laquelle j’interviens en tant qu’enseignant vidéo pour la formation « Communication Graphisme & Digital« . Depuis maintenant un peu moins d’une année, je réalise des courtes vidéos sur les workshops, les jurys, les portes ouvertes et de manière générale sur la vie de l’école, que j’ai bien du plaisir à « capter ».

Voici deux exemples de playlists liés à un workshop et aux portes ouvertes:

Comme on peut le voir sur ces deux exemples, la présentation des playlists générés dans Vimeo laisse à désirer; il y a malheureusement très peu de personnalisation possible, sans passer par un développement plus conséquent.

Vous ne trouvez pas qu’il manque un peu plus de contexte à ces vidéos, pour que l’on sache ce que l’on peut en attendre ? L’idéal serait de « coupler » les vidéos aux résultats du workshop, à des témoignages… de positionner la découverte de l’école le jour des portes ouvertes dans sa présentation plus informelle…
À la décharge de la communication de l’école, il n’est malheureusement pas possible d’adapter le site web de l’institution de manière à « coller » de manière plus pragmatique aux besoins et opportunités.
Mais nous cherchons des solutions – à suivre !

HUG – l’Art à l’Hôpital

Les Affaires Culturelles des HUG proposent des évènements culturels et artistiques pour les patient.e.s et leurs proches: voici deux vidéos que j’ai réalisées pour eux.

Ce n’est sans doute pas un hasard: ces vidéos ont le plus de vues parmi celles que j’ai réalisées, peut-être parce qu’elles ont des pages dédiées avec plus d’information, comme ici.

HEPIA – atelier Des Cartes et des Rêves

Dans le cadre de l’atelier que je mène à l’HEPIA avec Agnès Perreten et Ivan Vuarambon, j’ai accompagné les étudiant.e.s dans la réalisation de courtes vidéos et de documentation de notre processus de travail.
Voici le billet qui présente ce projet, avec une vidéo choisie en dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=563XD39ghug

Les vidéos réalisées dans le cadre de ce projet n’ont pas comme objectif de générer des vues; il est plus question de garder la trace du processus participatif et créatif, tout en aboutissant en 2022 à des vidéos qui seront présentées au sein d’une carte interactive…
C’est pour moi le genre de projet qui permet d’expérimenter idéalement des nouvelles manières d’allier la création vidéo à une proposition vivante et transversale dans son approche.

À suivre !

Campagne de crowdfunding Épicerie Valvini

J’accompagne depuis quelques mois un ami, Andrea Valvini, dans la mise en route d’une campagne de crowdfunding pour améliorer l’infrastructure de son épicerie de montagne, dans le village de Rossinière.
Entre le tournage ce printemps, les diverses versions de montage et la mise en place de l’ensemble de la campagne, il y avait pas mal de choses à ajuster. C’est mission accomplie maintenant, la vidéo est en ligne avec le crowdfunding:

Je vous invite évidemment à aller soutenir le projet, qui est live jusqu’au 24.12.2021 !

Ecotone

Au printemps 2021, j’ai accompagné les personnes du projet Ecotone pour la réalisation d’une dizaine d’interviews. L’enjeu ici était de former les 5 personnes au tournage d’interviews avec leurs smartphones, puis d’utiliser l’outil de transcription SimonSays pour le découpage et la génération de sous titres. Une fois la segmentation effectuée, mon rôle était de finaliser les montages.

Les enseignements à retirer de ce projet:

  • Les smartphones Android utilisés pour les tournages ont quasiment tous posé des soucis: fichiers tronqués (max 2Go); colorimétrie hasardeuse, souci de stabilité (avec la prise de vue et de son)… Pour réaliser des prises de vues d’une certaine longueur, synchronisés avec d’autres appareils, ce n’est pas idéal d’utiliser des smartphones sous Android;
  • L’utilisation d’un outil comme SimonSays pour décider du découpage d’une vidéo, sans passer par un outil de montage dédié, est très pratique et fonctionne… presque. Dans le cas de projets multicaméra, avec des fichiers aux cadences différentes, j’ai dû faire le montage à la main, selon la bonne vieille méthode du time code.

Pour s’assurer d’un workflow efficace et stable, il faudrait pour la prochaine fois utiliser des iPhones (je n’ai jamais eu des soucis avec) et se limiter aux possibilités existantes des outils utilisés pour la postproduction.

Voici l’accès aux vidéos – pour des raisons de choix de technologie utilisée (site web & plateforme d’hébergement vidéo), il n’y a pas d’intégration possible comme pour les autres projets présentés ici… Comme quoi de poser des vidéos quelque part n’est pas tout: il faut encore veiller à ce que la technologie choisie permette une intégration de sa proposition ailleurs – ou pas.

2050Today

Une communauté d’institutions de la Genève Internationale a mis en place un outil d’action pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre; j’ai réalisé des interviews et la captation de la conférence inaugurale:

https://www.youtube.com/channel/UCpyNpRTzZ7pkxLqGD12fcpg

Les vidéos sont dépendantes de la dynamique du site sur lequel elles sont posées; passé l’annonce et l’engagement initial, c’est tout un art et des efforts conséquents pour continuer à faire venir le public. Il serait intéressant à ce stade de réaliser des vidéos sur les mesures prises par les acteurs de la Genève Internationale, et d’entendre des feedbacks sur ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins.

A suivre

Même si les vidéos sont réalisées, elles ne sont pas forcément toutes mises en ligne immédiatement; parfois cela prend du temps. Je vais ajouter ici d’autres vidéos réalisées ou en cours de réalisation, une fois qu’elle seront accessibles publiquement.

Pour conclure et pour situer mon offre initiale, voici le billet avec les vidéos réalisées en 2019:

Quelques liens additionnels

Pour donner quelques pistes concrètes pour l’amélioration de la visibilité de ses vidéos sur le web, voici quelques conseils:

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