Il y a une constante à travers tous les projets que j’accompagne: la manière de travailler avec les outils numériques et la gestion des processus collaboratifs sont encore bien loin de l’optimum.
Et tant que les personnes souffrent au travail en utilisant l’informatique de manière inadéquate, tant que la communication sur les choses à faire ensemble ne circule pas bien, tant qu’il n’y a pas une certaine compréhension sur ce que l’informatique peut – et ne peut pas – alors les projets plafonnent, au mieux, ou vont dans le mur, au pire.
Comme je vais le décrire dans un billet à venir, il y a un certain nombre de paliers à franchir avant de pouvoir viser la réalisation réussie d’un projet numérique pouvant prétendre atteindre son potentiel, tout en évoluant de manière pérenne.
Quand on voit le nombre de projets qui voudraient être plus qu’un simple site web vitrine, mais qui ne remplissent souvent pas leur propre promesse et qui meurent d’une agonie lente sur plusieurs années, je me pose la question des raisons de ces échecs et des remèdes possibles.
En attendant de sonder plus en profondeur les raisons (qui sont multiples et complexes), j’aimerais me concentrer sur quelques remèdes possibles, qui sont activables rapidement et avec peu de frais.
En somme, il s’agit de voir comment passer de la culture du fichier (statique) à celle de la donnée (dynamique).
Poser les fondements pour des meilleures bonnes pratiques collaboratives
Afin de partager quelques pistes de réflexion, des outils logiciels et des méthodologies utiles, j’ai rédigé plusieurs pages:
Bien gérer les fichiers statiques depuis son ordinateur avec des services cloud
Profiter du potentiel des données structurées dans des bases de données
Une sélection d’applications au fort potentiel collaboratif
Je vais mettre à jour ces pages et en ajouter des nouvelles, au fur et à mesure de mes expériences de terrain, dans le but de partager des enseignements utiles pour un plus grand nombre.
Dites-moi s’il manque des choses, ou si ce n’est pas assez clairement exposé 🙂
Comme complément à mes billets, je recommande la lecture du lien suivant.
« De quels outils et/ou services avons-nous besoin pour passer du paradigme informatique (centré sur les terminaux et les logiciels) au paradigme numérique (centré sur les données et la connaissance) ? »