Voici quelques informations sur la méthode de travail à adopter pour les repérages, mais à utiliser aussi si possible pour la suite du travail (en adaptant selon les besoins de chaque projet individuel).
Prises de vues vidéo.
1) Filmer tant que possible en HD (1280×720 ou 1920×1080) et en progressif (pas entrelacé SVP !);
2) Essayer de filmer en « tourné – monté » -> éviter tant que possible de devoir passer par un logiciel de montage ou de postproduction. Faites des plans raisonnablement courts (5 sec à 2 minutes max), qui tiennent « tout seul » (début – développement – fin d’une action, d’un moment, d’un contexte)
3) Dans le sens de produire des contenus tout de suite utilisables, soigner la qualité vidéo et audio au moment du tournage (un billet technique va suivre à ce propos). Le son est toujours le parent pauvre, on s’en mord les doigts au moment du visionnement (et c’est souvent trop tard): essayer, tant que possible, de penser à la qualité d’enregistrement du son au moment du tournage (trouver un coin pas trop bruyant, diriger le micro vers la source sonore, utiliser un bon micro…)
4) Enregistrer et garder tout au long du processus de travail un maximum de métadonnées ! Donc si les prises de vues se font avec un smartphone avec GPS, enregistrer la localisation avec le fichier créé.
5) Penser série (variations de plusieurs prises autour d’une seule « obsession ») et prises de vues complémentaires (plans de coupe, inserts, variations d’angle). Les prises de vues vidéos sont rarement présentées sans montage (mises en lien), donc il faut prévoir de quoi pouvoir monter / relier les plans vidéos les uns avec les autres au moment du tournage.
6) Si les prises de vues vidéo se font avec un smartphone, utilisez une application dédiée (comme Filmic Pro sur iPhone etc) pour régler manuellement les settings vidéo (diaph, netteté, balance de blancs…)
Prises de vues photographiques.
1) Même si l’accent principal de ce cours est sur l’image en mouvement (vidéo), il est tout à fait possible de produire des images photographiques – si ces images sont ensuite montées et animées de manière à produire du mouvement;
2) Penser la photographie comme étant complémentaire à la vidéo et inversement: la photo peut -être un point de départ pour la vidéo, comme un aboutissement d’un parcours narratif avec des image en mouvement…
Importation des contenus créés.
1) Copier / transférer les contenus de l’appareil de prise de vues sur son disque dur en restant en natif (pas de transcodage) – ne pas oublier les backups également !
2) En cas de tournage avec une caméra vidéo qui produit des fichiers encapsulés dans des containers spéciaux (une arborescence de dossier et fichiers aux noms bizarres), il faut passer par une importation via un logiciel dédié (comme Final Cut Pro) qui permet de convertir les fichiers originaux dans un container utilisable et compatible avec les ordinateurs et internet. A voir cas par cas…
3) Nommer les fichiers importés en changement de nom par lot (batch rename) via un logiciel comme Adobe Bridge (si l’import n’a pas été fait avec Final Cut – qui permet de créer automatiquement un nom de fichier basé sur certaines métadonnées). Nomenclature proposée: aaaammjj(date)_description_initiales(auteur)_compteur. Cela donne concrètement un nom de fichier comme ça 20121116_reperage-vevey_DS_024.
Ne pas utiliser de caractère spécial, pas d’espace ou d’accents – comme ça le nom de fichier est tout de suite compatible avec tous les environnements possibles (MAC/PC, réseau local et internet).
Exemple avec réglage du module Batch Rename de Bridge: