La vidéo sur le web est un sujet « chaud »: la preuve, cet article de Ghislaine Bloch qui se trouve en première page (puis page 15) du journal Le Temps de ce week end.
https://www.letemps.ch/economie/2016/09/23/startup-romandes-innovent-matiere-video
Memoways fait partie des quelques startups Suisse Romandes qui proposent des solutions ou produits pour étendre la portée et le fonctionnement de la vidéo grâce aux nouvelles technologies.
Les questions et réflexions qui me viennent en rebond à cet article:
- Il y a des startups locales qui adressent les besoins pharaoniques en images animées et ciblent ce marché potentiellement énorme: pourquoi la seule solution est-elle d’ouvrir un bureau aux USA pour pouvoir continuer son activité, développer les promesses par un produit bien concret, aller plus loin dans les possibles ? Pourquoi ne serait-il pas possible de travailler main dans la main avec un acteur comme Le Temps par exemple ?
- La même question se pose de l’autre côté de la lorgnette: pourquoi les producteurs de contenus historiques (cinéma, télévision), qui savent bien que leur survie passe de plus en plus fortement par le web, ne deviennent-ils pas parties prenantes de ces efforts entrepris par quelques structures indépendantes ? En d’autres termes: pourquoi ne serait-il pas possible de créer des partenariats qui vont plus loin que des discussions philosophiques sur le fait d’allier ressources et outils dans un objectif « win-win » comme on dit ?
Il y a bien des réponses, comme la non compréhension des enjeux liés au numérique (c’est trop technique), le manque de ressources et de compétences (l’excuse du manque de temps) ou simplement la peur du changement (ou la peur de la prise de risque).
Quoi qu’il en soit, merci à l’auteure de cet article de remettre le potentiel sur la place publique – c’est une manière de sensibiliser, avant de passer à l’étape de concrétiser et de responsabiliser… pour au final récolter les fruits de ses efforts sur le moyen / long terme.