Walking The Edit

Comment échantillonner et caractériser le parcours du visiteur

Ce que ressort de nos derniers tests, c’est que nos outils d’analyse (GPS et accéléromètre) produisent un signal pas toujours très précis et avec pas mal de bruit.

-> Les GPS ne sont pas très fiables: d’un jour à l’autre, ils changent de comportement (ont-ils des humeurs ?), et ils dérapent parfois, sans crier gare, dans un parcours enregistré qui semble sans faute. Il faudra donc allier la force magnétique des rails (en fait un magnétisme sur les routes pour éviter de traverser un salon ou une chambre à coucher sans le vouloir) et un choix drastique sur le meilleur GPS existant (que nous devons encore trouver)

-> L’accéléromètre a trop de bruit: le comportement humain enregistré par cet outil (qui enregistre les variations de mouvement dans les 3 axes) est trop chaotique pour qu’il soit possible d’en tirer un comportement clair et évident. Ce qui peut être lu « facilement » c’est la différence entre une position au repos et un mouvement – ce qui est déjà une bonne base. L’idéal serait que pour la phase deux on puisse différencier également les états suivants:

  1. état marche en vitesse normale / état course
  2. état marche « lisse » / état marche « cahotique »

Voici une image graphique d’un test compilé par Nicolas Goy:

accelerometre_test

J’ai marché, puis couru, puis tourné sur moi même, puis je me suis assis et relevé…

Nous avons donc deux possibilités:

-> accepter les imperfections (en essayant d’optimiser un maximum les résultats que nous avons actuellement) en se disant que l’important est que le film résultant fonctionne. Il s’agit de se donner un but idéal qu’il s’agit de viser (quelle dose de poésie, de narration, de liens de causalité etc); un autre chantier.
De toutes manières, une partie de la logique de montage sera implémentée dans dans la base de données média – à travers un certain nombre de règles (chantier encore ouvert).

-> essayer de rajouter d’autre capteurs (lesquels ?) ou systèmes d’analyse (par exemple avec plus de « input » de la part du visiteur) afin de rendre l’analyse de ce parcours plus précis.

C’est une question importante: plus précis on sera dans cette analyse, plus on aura d’éléments pour « piloter » le montage – mais pour le moment on ne sait pas la dose exacte de données sortant de nos outils d’analyse qu’il faut pour que le système puisse permettre notre film idéal…
L’enjeu est de taille, et ce n’est qu’à travers des tests et re-tests que l’on pourra définir de quelle manière on pourra faire le pont entre les données à la sorties de nos deux modules et les métadonnées que nous aurons minutieusement indexées en amont.

UF le 29.05.2008

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