Walking The Edit

PV réunion du 25.09.2008 à l’ECAL

Un rapide tour de table est effectué afin que chacun se présente.
Sont présent-es:
Ulrich Fischer – Jean-François Blanc – Nicolas Wagnières – Pascal Amphoux – Daniel Sciboz – Vincent Jaquier – Lionel Tardy – Nicolas Goy – Laurent Sciboz – Floriant Poulain – Laura Raileanu – Florence Guilermin.

Rapide présentation de Florence Guillermin (réalisatrice genevoise) et Laurent Sciboz (Head of business information systems institute) de la HES-SO du Valais. Sont rapidement présentés les absents, Thomas Isler, Lionel Baier, Jose Michel Buhler, Gwenola Wagnon, Stéphane Degoutin.
Pascal Amphoux et Laurent Sciboz s’interrogent brièvement sur leur cahier des charges en fonction des heures d’engagement.
Ulrich présente également son siège, C-side production à Genève, en tant que base “hardware“ du projet.
Il est rapidement rappelé que la phase 1 s’est terminée avec la possibilité de tester un ensemble fonctionnel, toutes les composantes du projet ayant été développées. Il s’agit pour la phase 2 de faire en sorte que la mécanique ainsi fonctionnelle puisse produire du sens. Suite aux remarques du réseau de compétences, il faudra également garder plus de traces du projet, de même qu’il faut déjà prévoir de quelle manière la valorisation et les délivrables s’effectueront au terme de la phase 2.
Laura Railenau parle de deux projets de la HES-SO et dit qu’il y a une grande demande dans le domaine de “l’annotation de multimédias“ (data mining), des réseaux et des métadonnées.

Ulrich rappelle qu’il faut définir la notion de délivrable générique (architecture ouverte qui puisse être reprise dans un autre cadre et avec d’autres enjeux) ainsi que le résultat artistique auquel vise concrètement ce projet (et qui sera présenté publiquement à Renens en juin 2009). On peut préciser dans quel sens il faut travailler en partant de la fin, fixer un cadre au « délivrable générique » ainsi que de voir avec la commune de Renens pour ce qui se passe en juin-juillet 2009.

Ulrich rappelle la participation du projet WE à interactive storytelling à Erfurt, et à version Beta à Genève: deux ouvertures internationales du projet.
Des informations plus précises sur le déroulement de beta en décembre suivront mais il est prévu de participer à une table ronde, Daniel Sciboz, Gwenola et Stéphane sont par ailleurs investis dans la manifestation. Daniel précise qu’il s’agit d’un forum questionnant les relations entre art et recherche et que ce sera très hétérogène.
Pascal ajoute qu’il a également parlé du projet lors d’un laboratoire à Grenoble.

La parole est donnée à Nicolas Goy pour qu’il explique son travail avec l’Iphone d’Apple, comme module embarqué. Il explique la gestion de la lecture du parcours qui génère par le moteur d’analyse une playlist sonore affichée sur le module. Il a chargé des sons de la base de données dans le module et effectue une démonstration couche par couche, montage empirique.
Ulrich précise que le GPS de l’Iphone est plus précis que ceux testés par le projet.
Des questions sont soulevées au niveau de la mémoire, du débit et du poids de chargement, si les modules sont préchargés, s’ils peuvent l’être par les utilisateurs, lecture en streaming, compressé ou non,… Une série de questions techniques à résoudre encore. Le problème des batteries existe également, on peut néanmoins arriver à une heure et demie d’autonomie en customisant un peu l’appareil. Grosse consommation des ressources graphiques. Sur 128 mo de mémoire vive:
-40mo pour le système
-40mo pour le processeur
-24mo le graphisme
-24mo ….

Quelque chose à résoudre entre la HEIG et NG concernant les besoins de mémoire. NG rappelle que le problème de la mémoire est lié à la consommation de l’appareil. Vu le succès de l’Iphone, il est probable que les choses évolue dans notre sens.
NG évoque le fait d’utiliser un site wiki pour les échanges entre Lionel Tardy et la HEIG.
JFB met en liaison les problèmes techniques et les questions artistiques, en effet il a été avancé lors de la réunion de travail à C-side avec UF et NW, que la lecture des différents layers-couches-nuages sur le module embarqué n’avait pas tant de sens pour le promeneur « lambda ».
Cela amène à redéfinir la notion d’informations qui sont distribuées au promeneur, le dosage entre le territoire sensible, réel, vécu par le promeneur, et ce qui est déjà de l’ordre d’une représentation de ce territoire: nuages, sons, médias, tags,….donnés par le module embarqué. La phase 1 a accumué des possibles, il s’agit maintenant de faire des tests et des choix.
NG demande quelles types d’interactions seront offertes au promeneur: start/stop,…

Retour sur le fait que pour UF, il faut faire des tests, pour Laura, il faut les règles d’organisation des médias.
Florian dit que pour l’analyse en temps réel (stimuli sonore) la mémoire disponible est suffisante. En ce qui concerne le montage final, il se passe hors du module. La tâche de l’Iphone est juste de fournir des sons et d’être en communication avec le serveur.
Il va s’agir de travailler sur un espace limité autour de la place du marché, espace qu’il faut charger de médias. un travail de tournage supplémentaire, ainsi que d’édition et de duplication des médias existants va démarrer. On a décidé en effet qu’un média pouvait exister en plusieurs endroits.
Il est ensuite question de la gestion du stockage des médias, qui héberge, qu’est ce qui est compatible avec le langage utilisé par les programmateurs.
Toute la gestion du flux sonore reste ouverte, discussion entre DS, NG, UF, LT, autour des questions de téléchargement ou non des sons, diffusions dans l’espace parcouru,…Il serait préférable de faire un sérieux travail préalable d’édition des sons. Cela questionne le sens de ce stimuli sonore envoyé au promeneur. S’agit-il d’un flux data ou une communication GSM avec un serveur. Réseau urbain WIFI éventuellement utilisable, sauf que si le projet voyage, la mise en place d’une infrastructure extérieure n’a pas de sens. Ces questions restent ouverts, mais DS rappelle que plus on reste simple mieux ce sera.

Laura explique qu’elle reprend le travail de Nastaran Fatemi qui est sur le point d’accoucher, et va présenter prochainement une planification détaillée du travail en fonction des heures. Florian Poulain reste l’interlocuteur au sein de la HEIG. Il est convenu que la HEIG livre le moteur d’analyse à NG pour implémentation dans l’Iphone en mars 2009. Ils doivent préciser ensemble ce qui est de la sélection direct ou non.
Daniel pense qu’il faudrait rendre plus dynamique le rapport entre le groupe de réflexion et la part techno de la HEIG.
Lionel Tardy va recevoir prochainement les modifications à apporter au CMS suite aux diverses réunions méthodologies.
NG demande à recevoir des précisions sur les informations de l’audio, gain,transitions, fade,…encore une fois les règles qui régissent le montage.
Enfin, NW constate qu’un certain nombre d’heures sont encore ouvertes pour de l’enregistrement sur le terrain, une personne approchant le territoire par le son est proposée par NW. Il est question d’en rediscuter prochainement.

N. Wagnières

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